pris d’un dyslexie profonde, je chante,

je veux découvrir, m’émerveiller devant la beauté.

Ceci est un test pour un espace photo-texte à venir

y déposer délicatement quelques pensées, quelques poésies

sur l’état du monde comme je le fréquente, ici où le soleil se lève

ou la terre tremble, le volcan fumerolle.

« La séduction des yeux. La plus immédiate, la plus pure. Celle qui se passe de mots, seuls les regards s’enchevêtrent dans une sorte de duel, d’enlacement immédiat, à l’insu des autres, et de leur discours : charme discret d’un orgasme immobile, et silencieux. » Jean Baudrillard

C’est d’ici que tout est parti. Le 2 décembre 1923. A 2h46 du matin. Un séisme d’amplitude 7,9 sur l’échelle de Richter, un des plus gros que le Japon est connu. Un des plus gros que la Terre est connu? Tokyo, qui se trouve à 80km de là, fut entièrement détruite. D’après les relevés, en suivant les coordonnées GPS, le point de départ se trouve à gauche de la photo, quelques parts derrière le petit conifère. J’ai cherché, un panneau, une marque, un pierre au sol, un indice. Aucune trace visible, et pourtant, c’est d’ici que tout est parti. Lieu anodin parmi tant d’autres.